vous me verrez curieux de vos manières, vous me verrez le sourire aux lèvres et les cheveux hirsutes, toujours échauffé par le parfum de l’amitié, vous me verrez, confiance
je serai parmi la foule de commentaires, je serai à l’écoute d’un chant nouveau, celui de votre liberté tant caressée que sa peau est lisse comme la pierre, électrique comme l’éclair
et viendront les politiciens, les faiseurs de règles de conduite, les agents de consensus, ils seront sur mes talons et j’entendrai leurs clameurs, leurs chamailleries, leurs comédies,
et je voudrai m’enfuir car mon dos ne supporte pas les règles d’autrui, je préfère porter à ma taille celles que je me suis faites
ils se lancent des cris de rassemblement, de mobilisation publique, ils vivent un genou par terre, à la hauteur de leur vision, ils s’achètent des lois pour leurs prochains, leur troupeau bien-aimé
ils viendront solliciter mes alliances, mais je leur refuserai le droit de parler en mon nom, car mes règles ne sont pas celles de quiconque
qui d’entre eux accepterait de reconnaître sa responsabilité pour tout son propre passé?
qui dira toujours ce qu’il a vu sans mentir, sans peur ce qui s’est passé?
monde d’ouverture, monde de folies meurtrières, monde d’amour infini, monde
si c’est contre le courant de l’opinion que je rame, je redoublerai d’ardeur, rien n’aura raison de ce que je veux, car ma quête est trop sereine pour faillir aussi près du but, aussi près de mettre au monde le rêve, le rêve, ami!
1 commentaire:
Bonjour Alexandre,
j'ai trouvé votre thèse inachevée très intéressante et l'ai mise en lien sur le site http://www.philosciences.com
dans la note brève intitulée
"le rêve leibnizien" .
P Juignet
Enregistrer un commentaire