nous sommes de la même espèce, n’est-ce pas? sinon pourquoi ce jeu serait possible?
nous marchons dans le même rêve, et j’aime sa couleur, sa saveur, il y a beaucoup de beauté dans le ciel ces jours-ci, tu ne trouves pas?
le ciel acclame sa propre turpitude, sa véhémence, son goût pour le déchaînement soudain, la force brute
qui es-tu, demande-t-il dans le son d’un tonnerre, et que répondre, les enfants de la terre des humains et de leurs Divinités, et la symbiose entre nos mondes se situe là où nous voulons qu’elle soit
où sont passés les oiseaux? désertent-ils comme ça à chaque année? ils sont quelque part à l’ombre, au frais, leur chant me manque
alors il me faut chanter, alors il me faut danser pour faire sourire le soleil, il me faut exaucer les souhaits les plus profonds, il me faut créer la vie
je serai père, mère et enfant, je serai tout cela et bien plus, je suis prêt pour l’amour, je n’ai peur de rien, je vogue par vents et marées pour mettre un pied sur terre nouvelle, et ce sera l’enfant de ma soif de vivre encore plus
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