ce que j’aurai à dire
sans détours
je dirai
que la terre veut accoucher
la terre s’est ouverte
pour libérer le nouveau divin
qu’il soit la joie de tous
qu’il soit la fête
un soir de tempête
j’attends que les mains
s’offrent pour cueillir
les rêves qui ont pris leur temps
entre mûrir et mourir
combien seront-elles
à choisir ou non
le mouvement
la matière
la chaleur du corps
le souffle de l’air parfumé
les cheveux comme de la soie
les doigts entrelacés
rien pas même moi
ne connaît les caprices du temps
non aujourd’hui
oui demain
oui depuis toujours
qui connaît l’amour?
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