jeudi 29 mai 2008

mes chers petits tchiiips

il n’y a qu’une voie
mais plusieurs voix
pour dire le contraire
  
hier par ma fenêtre
deux tchiiips ont copulé
puis se sont toilettés
chacun de leur côté
  
le vent a soufflé
il a balayé
un ancien mauvais rêve
  
maintenant le jour pointe
comme le ventre
d’une femme enceinte
  
et dire que mes semblables
ne savent pas que tu es
déesse
  
serais-je condamné
à ne plus jamais te voir
souffrirai-je encore
de ne plus jamais te parler
  
que j’aille auprès de ma déesse
celle que l’on voit deux fois
présenter ma défense
  
écoute, tends l’oreille
ils sont là partout
à dire qui ils sont
  
« nous sommes les enfants du vent
les porteurs de vie nouvelle
nous crions notre nom
  
notre plumage est fait de terre et d’herbe
c’est pourquoi nous volons
de feuillage en feuillage
  
émoustillant nos ailes
tendues vers le ciel
la queue frémissante
car nous sommes
les enfants du vent
  
nous sommes là où va l’humain
car nous l’aimons
  
nous crions
au vent qui souffle
qu’il porte notre voix
aux oreilles attentives
qui entendent notre voix
  
alors peuple ami
comprends
que ceux qui nous chérissent
seront
nos protégés
les mieux compris »
  
alors mes amis
est-ce que vous préférez
ce rêve d’aujourd’hui

Aucun commentaire:

Archives du blog

Qui suis-je?

Montréal
Poète prophète ou prophète poète, comme il vous plaira!