comme un long cheveux roux qui se déverse
et les vents des tourments soufflaient sur moi,
chantant les mille tentations de sauter
Mais le jour de mon anéantissement
n’est pas encore venu
Je reprends l’ascension d’une montagne
au ventre angoissé
de pulsions magnifiques
J’ai levé les yeux,
une silhouette
sombre dans la nuit
le sommet
là quelque part
à la racine des cheveux,
au cœur de la veine,
au creux du bras
de la fécondité éternelle
La roche est noire de suie, les pas sont difficiles.
Je trébuche et m’affale
dans un lit sans fin
de douleurs et de renaissances
Je me remets debout,
le sourire aux lèvres fortes
car j’ai senti le vent du réconfort
venu se recueillir sur ce
qui ne sera pas ma tombe
Et bientôt sur mon chemin
un petit arbre déraciné
que
je trempe dans la rivière
et les racines
qui s’illuminent
comme des sourires
à mouches à feu
À bout de bras,
je brandis le sceptre
de la joie lumineuse.
Le chemin est encore long,
mais au moins je vois clair.
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