– et comment pourrais-je faire autrement, le vent souffle et j’entends sa chanson, elle dit d’ouvrir les yeux jusqu’à ce qu’ils se dessèchent de toute insensibilité, et naîtront les yeux nouveaux
je suis à la recherche de ceux que l’on dit sursensibles, les anormaux de conscience, ceux aux yeux clairs et limpides, ceux qui voient trop et refuse de ne plus voir
je raconte leur histoire à qui veut bien l’entendre, les passants, les courants, le vent du couchant
j’écoute ce que me dit l’écho de leur présence, les graines de leur intelligence, leurs semences polygames
et j’espère de vivre vieux
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