sur une épopée nouvelle
que les atomes se racontent
depuis des millénaires
du plus loin que je me souvienne
les objets étaient ronds
les objets goûtaient bons
les voix étaient douces et apaisantes
du plus lointain de mes souvenirs
les couleurs étaient belles
et les rires coulaient de source
claire
rien de tout cela n’est disparu
tout cela habite le centre
du monde
et pour cela il faut creuser
au cœur de nous-mêmes
découvrir enfin
qui nous sommes à la fin
peuple de saltimbanques
pour qui montréal
est la porte du monde
riez à gorges déployées
coude à coude
la danse va commencer
de l’autre côté du feu
je suis sorti de la caverne
le jour pointait à l’horizon
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