vendredi 18 juillet 2008

une nouvelle forme
une expression nouvelle
un nouveau charme
  
maintenant parler commun
la langue aux gorges déployées
des rires hérissés
  
maintenant parler pour
expulser
quelques souffles aux désirs
  
généreux de mes mots bien cousus
c’est le filet de mes rêves
que je tisse
  
que je commence par me lever, que je délie ma propre grandeur, et je déploie mon ombre sur ce que je veux caresser, la tête d’un enfant, lui-même caressant un petit poussin
enfin que je sème les mots à son oreille, qu’ils fleurissent à même les pores de ses joues, qu’ils exaltent la beauté du grain, et la lune dans le coin d’œil, patiente
l’écho d’une plainte suffit pour semer la peur d’un adieu, tu veux vivre, tu veux vivre, et ta peau se noie dans ta volonté trempée d’or, de salive et de blâme sanguinolent
fureur, fureur, je te tiens par l’entrejambe, tu n’échapperas pas à la douceur de mes mots, à la douceur de ma peau

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